photographie artistique de la production Flip Fabrique

Zoom sur le photographe Emmanuel Burriel

Florence Bourg Entrevue, Été 2021, Inspiration

Temps de lecture: 3 minutes

Photo à la une (ci-haut): Arts du cirque avec FlipFabrique (2017) – Ville de Québec – Vents et marées – Adam Strom – Roue allemande – Mise en scène d’Olivier Lépine

Carte d’identité 

Natif de Tonnerre (Yonne) en 1971, enfant et adolescent, j’ai passé mes journées dans la ville d’Auxerre en France. Nous habitions à 25 kilomètres et ma mère fermait son commerce à 19 heures. Donc, je passais beaucoup de temps à marcher dans cette ville très historique et très calme. Le commerce de ma mère était proche de la bibliothèque municipale dont le rayon BD était aussi une sorte de repaire pour moi. En réfléchissant, la bande dessinée et l’illustration guident plus ou moins consciemment mes choix et pratiques en photographie. 

Emmanuel, comment qualifiez-vous votre spécialité de photographe?

Le spectacle vivant est le sujet qui m’intéresse: cirque, danse, théâtre, musique. Cela concerne toutes les phases, de la création à la diffusion (même sous la pluie).

Pour le mode opératoire, c’est faire partie du décor: respecter l’expérience des spectateurs, respecter les artistes et les équipes techniques. C’est oublier la technique de prise de vue: être à l’écoute et disponible pour représenter le travail artistique au sens large en ayant le moins d’impact possible sur l’expérience des spectateurs.

Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser particulièrement à la photographie dans les milieux artistiques?

Au-delà de la photographie familiale, le point de départ a été une version du spectacle Utopia de la Luna Caballera, présenté à la Place de la famille lors du Festival d’été de Québec, ainsi que Les Chemins invisibles du Cirque du Soleil. C’était le premier été que je passais seul, les enfants étaient en France. Je marchais dans la ville un peu au hasard avec une petit appareil numérique. J’ai pris des photos des spectacles et…

Photographie artistique de l'École de cirque de Québec en pleine action
Arts du cirque à l’École de Cirque de Québec (2018) – Spectacle des
finissants Tu ne vois plus – Mise en scène d’Olivier Lépine

Quels sont les personnes, événements ou lieux qui vous ont le plus inspirés?

Le plus inspirant pour moi ce sont les artistes sur scène qui racontent des histoires avec tous les moyens possibles.

De cette narration et de cette expérience, je fais quelques images fixes limitées à un rectangle plat sans son, quelques fois sans couleur. Ces images essaient de ramener le souvenir ou de créer l’envie. Cette manière de transcrire mon expérience m’intéresse.

Clairement pour le lieu, l’Agora du Port de Québec a été l’espace que j’ai le plus exploré. Au début, en tant que spectateur-photographe toléré, puis en tant que photographe invité par la compagnie de cirque Flip Fabrique.

Sur quels projets travaillez-vous actuellement?

Avec la pandémie, depuis 2020, les opportunités sont moins nombreuses et souvent différentes (il n’y a pas de spectateurs en salle pour les webdiffusions). Je travaille donc principalement sur des phases de création et de webdiffusion.

La photographie pour vous, c’est…

Bien plus rapide que le dessin, une belle raison pour suivre les spectacles d’une manière particulière et un moyen d’être dans sa bulle au milieu des autres.

Pour communiquer avec Emmanuel Burriel 

Vous aimeriez aussi

Cet article vous a plu? Vous pouvez contribuer librement à la mission de Zenflo.

Pourquoi contribuer?